Roselyne Bachelot-Narquin devant la conférnce nationale de santé

Publié le par CAP 21 santé

 

 

 

Gérer mieux pour soigner mieux.

Gérer mieux pour soigner mieux. Telle est la proposition de notre ministre Roselyne Bachelot-Narquin, reçue le 14 février par les membres de la Conférence Nationale de Santé réunis en plénière. Insistant sur la nécessité de concertation avec les acteurs pour assurer les réformes à venir concernant notre système de santé, notre ministre considère la diversité des approches comme une plus value précieuse pour préparer l’évolution de l’offre de soins et sa gestion par de futures ARS,  Agences régionales de santé. Les ARS sont appelées à succéder aux ARH actuelles et se verraient confier la gestion de l’offre par région, incluant établissements d’hospitalisation, médecin de ville et pourquoi pas le secteur médico-social tout en respectant les responsabilités résultant de la décentralisation ; leur périmètre est en débat notamment sur la prévention.

Répondant pendant plus d’une heure aux questions de la CNS, notre ministre a insisté sur la finalité des réformes. « La finalité qualitative de notre politique de santé  doit déterminer le sens des actions ». L’efficience n’est pas une fin en soi et ne recouvre pas que l’aspect économique.

Posant le problème des structures de proximité, du maillage des installations professionnelles et aussi celui du dépassement des honoraires, Roselyne Bachelot-Narquin considère que le  premier principe à défendre reste le dispositif d’accès aux soins  et aux soins de qualité. Assurer une éthique des soins de qualité à tous les âges de la vie,  et pour cela, ouvrir deux grands chantiers : 1er chantier :la modernisation de l’hôpital, ce qui implique de doter chaque hôpital d’un vrai « patron », de respecter sa mission de service public et de la garantir,  de décloisonner les secteurs ville/hôpital et de revaloriser ses métiers.

2ème chantier : mieux organiser les soins de premier recours, promouvoir la médecine de ville et trouver des incitations pour couvrir l’ensemble du territoire.

De nombreuses questions restent en débat: la gouvernance des ARS et la place des usagers dans cette nouvelle structure, la place et le travail des CRS, la place de la santé publique y compris à l’hôpital. Roselyne Bachelot-Narquin a confirmé, une nouvelle fois, qu’elle souhaitait être ministre de la qualité des soins. Au nom de tous les patients, souhaitons lui d'en faire une réalité

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