l'IVG ches les mineures

Publié le par Claude Rambaud

Selon les derniers chiffres officiels, le nombre d’interruptions de grossesse reste stabilisé autour de 200 000 par an. Et le recours à l’avortement comme méthode de contraception chez les mineures de 13 500 aurait tendance à augmenter depuis ces dix dernières années.

Il est vrai que notre politique de régulation des naissances est paradoxale. Elle assure gratuité et anonymat pour  l’IVG  des mineures, y compris à l'égard des parents ( loi 2001)  ainsi que la « contraception d’urgence » c’est à dire pilule du lendemain  alors que la contraception orale, vraie prévention, reste toujours payante, ou bien  est prise en charge sur le compte assurance maladie des parents sans la confidentialité que demandent les mineures.

Du point de vue éthique, médical, psychologique, social ou économique, cette politique est coûteuse et contreproductive. Sur tous ces plans, une méthode préventive vaut mieux que n’importe quelle méthode d’avortement.

 

C’est pourquoi, Corinne LEPAGE et CAP 21 proposent  un changement de politique sur la contraception, et la prévention des MST :

 

1 - Changement des pratiques de l’assurance maladie : Gratuité des méthodes anticonceptionnelles,  et mesure immédiate,  vente de préservatifs au prix de revient.

 

Ouverture de structures d'éducation gratuites « contraception et prévention des MST »  de type dispensaire de proximité, accessibles gratuitement aux personnes mineures et aux personnes ne bénéficiant pas de couverture assurance maladie. Participation des associations agréées et engagées dans ce domaine.

2 – Implication de l’éducation nationale :

 

Généralisation de présence permanente infirmière pour une information sensibilisation collective et un conseil individualisé infirmier sur la contraception dans tous les établissements de l’enseignement secondaire (création de postes infirmiers dans tous les collèges et lycées y compris professionnels, agricoles ou spécialisés et structures médico-psychologiques)

Introduction de cours d’éducation sexuelle, prévention MST et contraception au collège avec la participation de professionnels de santé et l'établissement de partenariats associatifs

3 – Education-sensibilisation de masse :

 

Affectation de crédit à des campagnes d’information

Mise en place d’un numéro vert d’information sur la contraception, l’IVG, et les MST

Publié dans cap21sante

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